L’homme utilise depuis longtemps les animaux à des fins expérimentales. Pourtant l’animal est un être doué de sensibilité qui ressent la peur, la douleur et la tristesse. Si dans certains domaines d’activité des solutions alternatives sont étudiées voire que les tests sont interdits, il n’en demeure pas moins que la souffrance animale se poursuit pendant que des normes plus éthiques se font désirer.

Où en est-on dans l’expérimentation animale ?

Depuis mars 2013, l’Europe a enfin appliqué la décision positive d’interdire les tests sur les animaux pour la fabrication de cosmétiques. Ceci inclut aussi bien les ingrédients que le produit fini en lui-même. Elle garantie également cette sécurité pour les produits vendus et importés dans l’Union européenne.

Mais qu’en est-il en dehors ? Certains pays comme la Chine continuent les tests sur animaux. On peut en effet, vendre un cosmétique non testé en Chine qui, une fois dans le pays, le sera. C’est là où la démarche est incomplète, car comment une marque défendant une démarche cruelty free pourrait-elle accepter de l’être en Europe mais pas ailleurs ?

Pour ce qui concerne les recherches sur la santé humaine, un bilan de la Commission européenne a fait état de 11,5 millions d’animaux tués lors d’expérimentations en laboratoires européens en 2011. La France est malheureusement en tête de liste de cette hécatombe. Pourtant, plusieurs experts ne manquent pas de dénoncer l’incohérence de ces tests qui ne peuvent être adaptés de l’animal à l’homme.

Jugez plutôt : les mécanismes biologiques des animaux ne fonctionnent pas tous comme chez l’humain. Ainsi, certains aliments ou substances seront fatals à l’animal tandis que l’homme s’en portera très bien et vise versa. Il en va de même pour les dosages. Dans ces conditions, comment pourrait-on encore continuer dans cette voie ? Pour avoir différents exemples attestant de ces contradictions, je vous invite à lire le point 5 des 10 mensonges sur l’expérimentation animale du comité scientifique Antidote Europe.

Vers des solutions alternatives et cruelty free ?

L’homme semble être le meilleur candidat pour sa propre santé, tout en sachant que certains processus biologiques chez lui ont besoin d’être étudiés grâce à l’ensemble de son organisme. Toutefois, des solutions prometteuses n’engageant pas les animaux seraient en cours d’étude telles que l’exploitation des cellules, des tissus et des organes de donneurs post-mortem ou de l’impression 3D.


Audrey